Peut-on faire son deuil ?

« Faire son deuil », c’est quoi ?

On entend très souvent cette expression : faire son deuil… Mais en vrai, qu’est-ce que ça veut dire ?

Et bien… Pas grand-chose. On ne fait pas un deuil comme on fait des devoirs. On le vit, on le traverse, mais on ne le « fait » pas.

Tout le monde s’y retrouve confronté un jour ou l’autre, pour autant, aucun deuil n’est identique. Du coup, ça ne sert à rien de comparer deux deuils entre eux. Même vécus par un même individu.

Un deuil, ça peut être rapide, comme ça peut-être la plus grande tempête de sa vie.

Le chagrin est comme l’océan ; il vient sur des vagues, se retirant et s’écoulant. Parfois, l’eau est calme, et parfois elle est accablante
Vicki Harrison

Traverser le deuil c'est comme traverser la plus grande tempête qui soit

On peut laisser la tempête nous passer au dessus, prendre toute la pluie du monde et se demander si le jour existe encore au delà des nuages.
Ou bien, on essaie de s’abriter, de se trouver un Kway, un parapluie…
Cela ne fait pas forcément accélérer le processus de deuil, mais peut-être qu’on en ressort un peu moins trempé. C’est peut-être en ça que l’on peut « faire » quelque chose.

Avec cette analogie, je souhaite vous amener cette idée : le deuil se passe, qu’on le veuille ou non. Il est là, dès l’instant que la funeste nouvelle est apprise. Et soit on se laisse emporter par lui, soit on s’abrite. Mais dans tous les cas, il sera là.
Il existe différentes options pour s’abriter : vous faire accompagner, trouver un groupe de parole auprès d’une association, demander du soutien à vos proches…
Identifiez vos ressources et reposez-vous sur elles : qui, quoi vous apporte de l’apaisement ? Des ami.e.s, un doudou, une activité ?

Et le plus important au final :

La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours puisque je le dis, puisque je l’affirme, au bout du chagrin, une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée

Paul Eluard 

Partager cet article

Laisser un commentaire